Publié le : 04 août 20203 mins de lecture

J’avais dit, suite à mon billet sur le Greg Brown perdu, que je vous collerai ma photo de Kelly Joe Phelps rouge, au Moulin de la Pipe. Dont acte. Je me demande encore aujourd’hui comment il avait pu atterrir dans ce fin fond de la Drôme. Bref. Vendredi soir j’ai fait un micro tour de la fête de la musique avec ma grande, je dis micro car on était rentrés à vingt heures trente.

Ce petit tour à base de hot-dog et de glaces à l’italienne nous aura permis de croiser :

Une fanfare sur base de grosse caisse et autres trucs cuivrés.
Des tits jeunes qui n’en veulent avec guitariste suréquipé: deux guitares, ampli Mesa et pedal-board géant. Les guitaristes (j’en suis) en font toujours des caisses. Une belle énergie de groupe de jeunes (j’ai l’air vieux con à dire ça mais il y a souvent un truc dans ces groupes qu’on sent sortis d’un local de répétition du genre garage pour l’annuelle fête de la musique) et une flûtiste, ce qui a beaucoup plus à Julie.
De (faux) indiens à flûte de pan et crâne de vache peint pour faire vrai. Pas désagréable mais stands de souvenirs et bracelets magiques à votre prénom pour 5 euros, on a compris.
Un mec jouant du reggae sur un vieux clavier. Trois ou quatre choristes, un grand black et des femmes en habits colorés. Une touche dans les basses pour l’accompagnement automatique, des accord plaqués à la main droite et roots, rock, reggae !
On est restés environ dix secondes devant le Country Dance Club, grands chapeaux et chemises à franges, retour aux ‘tits jeunes, retour à la maison. Fête de la musique, la première depuis quelques années. Le temps m’a rangé dans la catégorie papa avec gilet sur les épaules qui rentre avant vingt et une heure. Mais c’était chouette (je l’ai déjà dit plusieurs fois, mais j’aime ce mot délicieusement suranné).