Publié le : 04 août 20202 mins de lecture

Il y a un peu plus d’un an, je parlais (entre autres) de monter en altitude. Depuis, ma soeur, mon beau-frère et mon épouse adorée sont passés par là et ont organisé ça pour moi. La classe, c’est bon d’avoir trente ans.

Samedi matin départ 9h de Grenoble, direction le Parc National des Ecrins pour tenter l’ascension du Dôme de Neige des Ecrins et ses 4015 mètres d’altitude.

Arrivés en fin de matinée, on est monté chargé comme des mules pour planter un bivouac sur le glacier blanc. Première nuit à 3000 mètres ; bonne nuit.

Dimanche, levé quatre heures. La première cordée est déjà passée. On ne tarde pas à emboîter le pas aux autres alpinistes venus faire le Dôme. On se suit, on fait des files indiennes, on se double, on laisse passer, on cramponne, on piolette, on monte. Certains vomissent, d’autres s’arrêtent. Où est passé le bon oxygène ?

Il nous faudra un peu moins de deux heures pour arriver à bout des 1000 mètres de dénivelé et poser le pied -et la tête- à 4000.

En haut, ça n’est pas que cela soit vraiment beau, on voit surtout des cailloux et de la neige, des sommets dont on ne connaît pas le nom. Plus ou moins proche.

En haut c’est impressionnant.