Le rapport RSE améliore la transparence des activités de votre entreprise et de ses parties prenantes. En effet, les données quantitatives sur l’impact de vos activités sont le gage de confiance pour des parties prenantes, et permettent ainsi de limiter les risques d’allégations de greenwashing et d’éviter des erreurs d’interprétation lorsque vous transmettez les décisions que vous avez mises en place.

 Rapport RSE : définition

Un rapport RSE ou aussi appelé rapport de responsabilité sociale d’entreprise, c’est un document régulier. Généralement, il est annuel et diffusé par une entreprise afin de rendre compte de ses réalisations et actions ainsi que ses résultats dans le domaine de la responsabilité sociale des entreprises. Ce document permet de synthétiser et de divulguer toutes les informations concernant les actions élaborées par les entreprises pour respecter des principes du développement durable. Pour plus d’informations, consultez ce site : www.kshuttle.io En France, notamment conformément à la loi, certaines entreprises sont tenues d’établir un rapport de réglementation rse annuel. Il s’agit des entreprises publiques dont le chiffre d’affaires est supérieur à cent millions d’euros ou de plus de 500 salariés.

 L’utilité d’un rapport RSE

L’obligation légale d’établir des rapports de responsabilité sociale des entreprises vise à accroître la transparence des activités de l’entreprise. L’objectif est double. Premièrement, en interne, le reporting rse doit permettre aux entreprises de mesurer l’impact de leurs activités sur leurs écosystèmes environnementaux, sociaux et économiques. Il améliore ainsi leurs processus pour avoir un impact plus positif. En second lieu, en externe, ce rapport RSE peut permettre aux parties prenantes de cette entreprise de mieux comprendre la participation de l’entreprise au développement durable et à la RSE. Cela peut mieux évaluer des conséquences à moyen et aussi à long terme de ses activités.

Par conséquent, ces parties prenantes peuvent faire les choix plus éclairés sur l’entreprise. Par exemple, des investisseurs potentiels comprennent les crises environnementales qui peuvent être provoquées par les activités de l’entreprise, ce qui leur permet d’évaluer facilement les risques. De même, grâce au rapport de responsabilité sociétale de l’entreprise, les clients potentiels ou consommateurs peuvent mieux appréhender les conséquences environnementales, sociales ou économiques de leurs achats.

Comment construire votre rapport RSE ?

Étroitement liée à l’axe de sa démarche RSE et à son domaine d’activité contrairement au reporting exigé par la loi, la DPEF agrée aux entreprises de définir le référentiel de reporting rse plus centré sur leur cœur de métier. Cela évite ainsi de nombreux indicateurs non liés à leur activité. Aussi, les entreprises qui ne sont pas soumises à la mise en œuvre du DPEF doivent s’assurer que les indicateurs sont pertinents pour leurs activités, notamment leur démarche RSE et les feuilles de route associées.

Pour structurer votre rapport, les questions à poser sont les suivantes : Quel est l’axe et le sous-axe de votre démarche RSE, et quelles actions espérez-vous mettre en place ? Quels indicateurs pouvez-vous développer pour mesurer précisément l’efficacité des actions établies ? L’écueil à éviter, c’est de s’appuyer directement sur des informations disponibles pour les transformer en indicateurs. Par exemple, si votre entreprise est une société de services, l’indicateur pertinent est utile afin de mesurer l’efficacité de vos méthodes environnementales. Il pourrait être des émissions de dioxyde de carbone générées par vos employés lorsqu’ils se déplacent et rentrent chez eux après le travail, et non pas le nombre de tasses ou votre consommation d’eau même si ces 2 sujets ne doivent pas être complètement écartés.

Impliquez aussi des différents métiers : les rapports de responsabilité sociale d’entreprise de différents départements. Un rapport utile et efficace, c’est un rapport qui permet de mesurer l’efficacité de la démarche RSE. Pour que ces derniers maintiennent la dynamique et gardent le contrôle de l’équipe, des indicateurs de suivi et des indicateurs clé de performance doivent être construits en lien avec des différents métiers de l’organisation. Il est possible ainsi d’organiser un groupe de travail pour établir le référentiel d’indicateurs avec les différents services de l’entreprise.

Rapport RSE pour favoriser l’action

Les pilotes RSE sont des futurs contributeurs des données nécessaires à la collecte des rapports, et il est essentiel de les intégrer dans une réflexion d’une phase de construction des indicateurs. Cette démarche permet de s’assurer que des indicateurs retenus sont fidèles à l’activité et d’aider chaque service concerné à traiter et animer la feuille de route durant l’audit rse. Le rapport doit être utilisé comme l’outil de gestion, et les indicateurs choisis doivent être utilisés comme cible à atteindre, propre à chaque métier. En liant bonus ou intéressement à l’atteinte de ces objectifs RSE, on peut aller plus loin dans cette démarche.

Des indicateurs bien définis sont des indicateurs qui incitent à l’action. Il doit permettre aux directions concernées de déterminer leurs priorités en matière de responsabilité sociétale des entreprises. Ne transformez pas votre référentiel de reporting en une usine de gaz naturel. En d’autres termes, ne perdez pas votre temps à calculer les indicateurs qui ne sont pas utiles à la gestion de votre démarche RSE.