Publié le : 04 août 20203 mins de lecture

Ce midi avec les collègues : piscine.

Je me change. Je pose mes affaires au vestiaire. Je me douche. Je nage. Je me douche. Je prends mes affaires au vestiaire, puis je vais me rhabiller.

Pour éviter de mouiller mes chaussettes en marchant dans la flotte, je décide de ne pas les mettre tout de suite et je commence à ranger mes affaires. Je mets mon maillot, mon bonnet et mes lunettes dans ma serviette, je plie le tout et je bourre tout ça dans mon sac. Puis, je ressort la serviette du sac, je la déplie, j’enlève mon maillot, mon bonnet et mes lunettes et je récupère mes chaussettes.

Chaussettes mouillés toute l’après-midi : c’est pas le pied.

Ou le retour de Monsieur Duce.

Ce matin, nous avons emmené les filles jouer au parc.

Bien.

Cette après-midi, après la sieste, on se préparait à faire du vélo.

Très bien.

Et là c’est le drame: Il est où ton sac ? … ralenti façon Matrix … le sac: oublié au parc ce matin.

Pas bien.

Je prends mon vélo, je vais au parc. Bien sur plus de sac … ralenti façon Matrix … donc plus de carte d’identité, plus de permis, plus de carte grise, plus de carte bleue, plus de chéquier, plus de mobile, plus de carte vitale, plus de carte d’abonnement à l’espace vertical.

Un jour vous oublierez votre tête.

Aujourd’hui, François cuisine.

Entrain de préparer un filet mignon aux carottes, je me suis dit qu’une petite sauce tomate ça ferait un bien fou à mon truc un peu sec entrain de cuire dans sa cocotte. Et, comble de la chance, j’avais justement dans mon placard une boîte de concentré qui traînait depuis quelques temps. Voici venu le temps idéal de se débarrasser de cette conserve.

Je sors le couteau suisse[1], option ouvre-boîtes. Je présente ma boîte de concentré. Je perce.

Explosion de tomate jusqu’au plafond : Yellow Stone en rouge. Je vous mets une photo que vous puissiez admirer la belle performance d’une si petite boîte
A posteriori, Stéphanie me dira : Ah oui, la boîte était avariée. Ça m’est déjà arrivé.

Aujourd’hui François fait de la peinture.

Je prends un rouleau qui traîne dans le couloir depuis quelques mois semaines, je le plonge dans le bac, le ressort, le pose sur le mur… et étale joyeusement tout ce que le couloir contenait de poussière et de saletés.

Mon rouleau, il est au poil !